dimanche 24 mai 2015

Croquis de mouvements de base

J'ai décidé que les images explicatives qui accompagneront les mouvements de base seront, non des illustrations mais des photographies. Pour faciliter la tâche et la compréhension à celle qui va poser pour les photos, j'ai commencé à dessiner les mouvements et leur composition.





vendredi 17 avril 2015

Interview de Laure Courtellemont

Laure Courtellemont

En voulant rédiger une biographie de Laure Courtellemont, danseuse, chorégraphe et professeure de danse, j'ai effectué des recherches sur Internet et j'ai retrouvé son interview sur www.lerideau.fr qui me semble intéressante dans la mesure où elle nous communique des informations justes et précises. Voici les questions/réponses que je retiens :

Le Rideau : Laure Courtellemont, toi qui a grandi à Évry dans la fin des années 80, début 90, comment tu en viens à rencontrer le Dancehall ?
Laure Courtellemont : Je m’en souviens comme si c’était hier. On est en 1993, et j’entends sur Radio Nova le titreMister Loverman de Shabba Ranks. Une révélation ! J’en ai pleuré ! Je me suis dit « Ok, c’est ça. C’est ce sur quoi je veux danser ! » Et puis ensuite c’était le parcours du combattant. J’allais à la Fnac. Je cherchais des compilations où figurait Shabba Ranks, et je regardais s’il faisait un featuring avec un autre artiste. Et si oui, je cherchais des sons de ce nouvel artiste, et je répétais le même mode opératoire sur chaque nouveau featuring, et c’est ainsi que je me suis forgé ma propre éducation en Dancehall, que j’ai découvert les Buju Banton, Patra, Chaka Demus & Pliers, et ainsi de suite.

Et donc tu commences très vite à prendre des cours…
Ouais ! Et à l’époque, c’était mon rêve de juste prendre des cours. J’adorais travailler les pas, les répéter encore et encore. Je voulais pas plus ! Mais je n’arrivais pas à trouver un domaine de danse dans lequel je sentais que je m’exprimais à 100%. Je me disais : « Ça sonne bien » mais au fond de moi, je sentais qu’il pouvait y’avoir mieux. C’est pour ça que j’ai créé le cours de danse de mes rêves, avec le RaggaJam.

Le nom est cool…
En fait, c’est parce que le son vient du Ragamuffin. Et comme, de par ma couleur de peau, mes origines, je ne peux pas me revendiquer comme enfant du Ragamuffin,  j’ai décidé de nommer ce nouveau courant que je porte le RaggaJam. C’est une vision particulière de la dancehall, la première fois que l’on va véritablement chorégraphier cette danse, plus souvent réservée aux freestylers.  Faut savoir que le dance-hall est beaucoup plus « ghetto » que le hip-hop. Une danse sociale, qui à l’origine se pratiquait dans la rue. D’ailleurs en Jamaïque, ils ne disent pas « On va en soirée », mais « On va dans la rue ».

Comment tu passes d’enseignante de banlieue parisienne à danseuse internationale ?
Ça a été tellement vite. J’étais dans une école de danse, je prenais des cours à Évry. Et là, un de mes profs est absent, on me demande de le remplacer. Ça se passe super bien. De là je dispense un cours régulier. Donc déjà, coup de chance ! Mais ce n’est pas fini, un prof d’une école de danse parisienne est absent, et le directeur de l’école d’Évry, qui avait le bras long, souffle mon nom pour un remplacement express. Je dis oui, et là encore, ça se passe tellement bien qu’on me propose un cours régulier dans cette école ! Je me fais repérer pour un concours de hip-hop, que je gagne. Et c’est là qu’intervient ma rencontre avec Stella Diblik. Elle m’a pris sous son aile, m’a emmené en Italie, et m’a fait profiter de son réseau. En seulement deux ans, j’en viens à faire le tour du monde pour donner des cours. J’avais peut-être 18 ans à l’époque…Un rêve.

Les obstacles étaient nombreux ?
C’était plus les clichés qui étaient pesants. Une fille, si elle danse, et qu’elle veut en faire sa vie, dans l’imaginaire des gens c’est parce qu’elle est teubée, et qu’elle sait rien faire d’autre. Alors que c’est tout sauf un choix par défaut.

Et le cliché de la blanche qui danse comme une black, tu le gères comment ?
Au début on me disait : « Ouais, tu veux te prendre pour une re-noi ». Mais non. Je m’appelle Laure Courtellemont, je me tresse pas les cheveux, je porte pas des tatouages « Jamaïca »… J’aime la Jamaïque, j’aime cette culture. Ça fait 20 ans que je l’étudie et que je protège, et jusqu’à mon dernier souffle je l’aimerai. Mais je suis pas née là-bas, et ça, je pourrais jamais le changer. Mon but, c’est de protéger cette culture en la transmettant au plus grand nombre. Et ça, venant de la part d’une française blanche comme moi, ça a été hyper mal pris. Surtout que je fais des danses d’hommes. Je partais vraiment de loin, tu vois. Ce que je veux c’est m’exprimer tout en gardant mon côté européen. Chorégraphier la dance-hall, en gros. On me disait : « Mais tu te prends pour qui ? »

Peu de gens croyaient dans le RaggaJam…
Oui, surtout qu’à l’époque où je lance le concept, tout le monde pense que le Dancehall n’est qu’une mode. Mais c’est la version hip-hop du Reggae ! La seule musique qui a inspiré le monde entier. Ça ne pouvait que marcher. Dans le dance-hall, t’as tout ! Les percussions africaines, ça touche tout le monde. Faut pas oublier qu’on est né avec un rythme (elle mime un battement de cœur)…

Revenons sur ta carrière, tu as dansé aux quatre coins du monde. Si tu ne devais retenir qu’un seul lieu, ce serait lequel ?
La Jamaïque, dans la rue. Ça vaut tous les lieux du monde. J’ai pu danser avec le groupe M.O.B., que j’adore. Ça restera à jamais dans ma mémoire.

Tu te présentes comme une femme pour qui l’argent n’est pas le moteur… Y’a quand même des sommes qui se refusent pas, non ?
Non, jamais. J’aurais pu me faire beaucoup plus d’argent que ce que je possède aujourd’hui, mais ça allait contre mes valeurs. Tu veux un exemple ? Un mec qui se pointe et qui me sort un chiffre de malade pour danser en shorty dans un clip de 50 Cent. Tiens, on m’a proposé aussi de laver la voiture d’un autre rappeur dont j’ai oublié le nom pour un vidéoclip aussi. C’est mort ! J’ai préféré galérer à payer mes factures quelque temps et pouvoir me regarder dans une glace. Au final, je ne travaille qu’avec des gens qui partagent les mêmes valeurs. Sinon, ça colle pas !

On n’imagine mal une danseuse pro aller en boite. C’est un peu comme ramener du travail à la maison, non ?
(Rires). C’est un peu ça. Sauf que quand on y va, c’est plus pour passer un bon moment, tranquille. Du coup, je privilégie les soirées house, quand je suis à New York notamment, c’est vraiment bon enfant. Contrairement aux soirées hip-hop, ou là, t’as tous les mecs qui tentent des mains au cul à peine discrètes, tu sais. J’ai plus envie de tout ça.

NB: Biographie de Laure Courtellemont à venir

Source:
http://www.lerideau.fr/laure-courtellemont/3451
http://fr.laurecourtellemont.com/bio

vendredi 10 avril 2015

Les mouvements de base du Dancehall

Voici les 13 mouvements de base que je présenterai sur la brochure et qui seront accompagnés d'illustrations explicatives:

Mouvement 1: le Butterfly 
Il consiste à écarter les genoux puis à les ramener en avant tout en roulant les hanches. 

Mouvement 2: le Dutty wine 
Secouement de la crinière en faisant des cercles avec la tête. 

Mouvement 3: le Hoola hoop 
Imitation des mouvements de la danse avec les cerceaux autour de la taille en gardant un style plus hip hop. 

Mouvement 4: le Ticking 
Il consiste à découper les mouvements d’ondulations en petites saccades. 

Mouvement 5: le Wine égyptien 
Ondulation des hanches de droite à gauche en gardant le buste droit (mouvement très utilisé par Shakira). On le combine souvent avec le ticking. 

Mouvement 6: le Hot wuk 
Il consiste à jouer avec une main comme si vous vous disiez ‘Ce mec est super chaud’ tout en dansant. 

Mouvement 7: le Clean sweep 
Le clean sweep rappelle les mouvements de salsa: vous faites un demi cercle sur le côté avec votre pied droit puis votre pied gauche en ondulant le buste et en marquant le tempo avec vos bras. 

Mouvement 8: le Eva fresh eva clean 
"Eva fresh eva clean" veut dire toujours frais toujours propre, il faut donc en jouer pour mettre en valeur ses vêtements: vous passez le pied gauche puis le pied droit en avant en restant en appui sur le pied arrière, tout en enlevant une poussière invisible sur votre veste. 

Mouvement 9: le Gully creeper 
Vous ondulez tout le corps du bas vers le haut en vous baissant en position accroupie et en faisant un pas en avant. 

Mouvement 10: le Nuh linga 
Il suffit de poser le pied droit devant soi sur le talon et de le faire rouler vers l'extérieur puis vous alternez pied gauche pied droit en suivant le mouvement avec les bras. 

Mouvement 11: le Willy bounce 
Mouvement préféré de Sean Paul, si vous avez vu ses clips vous n'avez pas pu le manquer. Il consiste à se déplacer, de bouger ses bras de gauche à droite et les étirer tout en gardant le déplacement des pieds. 

Mouvement 12: le Jim screech 
Mouvement des pieds alternant pied droit pied gauche en ouvrant légèrement la jambe vers l'extérieur. Les bras suivent le mouvement de droite à gauche. 

Mouvement 13: le Jerry springer 
Aussi souvent présent dans les clips de Sean Paul. Vous tendez votre jambe gauche en même temps que votre bras droit, faites un petit stop d'une demi seconde pour marquer le mouvement. Alternez jambe droite jambe gauche.


Il se peut que je reformule et détaille l'explication de ces mouvements si je m’aperçois qu'elle est très courte pour qu'elle soit comprise facilement.

dimanche 5 avril 2015

Les préparatifs du projet (Biographie d'Aya Level)

Le deuxième article de ma brochure comportera la biographie de la chorégraphe Aya Level:

La danseuse et chorégraphe Aya Level est née d'une d'une mère libano-ivoirienne et d'un père français. Élevée à Paris, elle y suit les cours de danse classique du Conservatoire auquel sa mère l'a inscrite très tôt. Elle s'est ensuite tournée naturellement vers les danses afro : ragga dancehall et soca dancehall. Aya s'est fait repérer très vite et a commencé à se produire dans des clips et des concerts de renom. Elle est également devenue la danseuse officielle de Colonel Reyel.
Vu son grand succès, Krys, le roi le la musique Reggae dancehall, lui donna le surnom Aya Level (higher level). Aujourd'hui elle est professeur de danse et enseigne au studio Massaro à Paris. En partageant ses vidéos sur Youtube, elle a connu un succès rapide : plus de 2 millions de vues en quelques mois. A présent, chaque personne qui s’intéresse au Dancehall connaît Aya, regarde ses cours et ses chorégraphies.


Cédric Jappont, Portrait d'Aya Level, 2013

Les préparatifs du projet ( Définition du Ragga Dancehall)

Pour la réalisation de mon projet, j'ai commencé à rédiger mes textes, à reprendre mes anciennes recherches, les modifier afin de les adapter à ma brochure. Je tiens à ce que les textes soient courts (selon mes connaissances, les gens qui s’intéressent à la danse n'aiment pas lire beaucoup). Pour ce, j'ai définis le Dancehall juste en quelque lignes:

Né dans les ghettos pauvres de Kingston, en Jamaïque, dans les années 1980, dans un esprit de provocation et de défi autant que dans un contexte festif, le Ragga Dancehall est une danse dont les mouvements se composent principalement d'ondulations sensuelles, de gestes saccadés et de sauts. Le Dancehall n'impose pas à tout le monde de danser de la même manière : plus on y met de style et plus on le personnalise, plus on y prend du plaisir et plus mieux on se sent sûr de soi.

Les textes suivants seront à propos des chorégraphes connus et des mouvements de base du Dancehall.


mercredi 18 mars 2015

Note d'intention

Ma recherche autour du mouvement et de la danse m'amène à faire, comme projet final, une brochure consacrée au Dancehall : d'un coté cette danse me passionne et de l'autre, il y a très peu d'informations disponibles à son sujet.
Ma brochure comportera du texte (définition, un peu d'histoire, des informations importantes et indispensables, la biographie de la reine du Dancehall ...) mais aussi des photographies et des illustrations que je réaliserai. Pour ces dernières, je compte travailler essentiellement avec du feutre.
La reliure sera en piqué à cheval et comportera entre 24 et 32 pages ; le format sera A5. La mise en page s'effectuera sur le logiciel Indesign.

samedi 28 février 2015

Danses amalgamées

Barbapappa, Hek li nifi, 2015

Cette parodie qui a fait le buzz depuis le mois dernier et qui imite le disk Shekini de P-SQUARE est très riche en mouvement, elle rassemble pratiquement les cinq danses: breakdance, hiphop new style, danse afro, danse amazigh et la danse chaâbi.

Ragga dancehall

J'ai tardé à vous écrire. Je profitais pleinement de mes vacances mais sans oublier mon blog. Je voudrais vous parler du ragga dancehall et il n'y a pas moyen de vous faire découvrir cette danse sans vous parler de celle qui l'a fait connaître. Aya Level est une danseuse et chorégraphe d'une mère libano-ivoirienne et d'un père français. Élevée à Paris, sa mère l'avait inscrite très tôt aux cours de danse classique du conservatoire de sa ville natale. Elle s'est retrouvée après et naturellement vers les danses afro: ragga dancehall et soca dancehall. Ces danses sorties de la Jamaïque et développées dans les ghettos des caraïbe dans un esprit de provocation et de défi et dans un contexte festif se composent principalement d'ondulations sensuelles, de mouvements saccadés et de sauts. Le ragga dancehall ne demande pas à ce que tout le monde danse de la même manière, plus on y met du style et on le personnalise, plus on y prend du plaisir et on assure son corps et c'est ainsi qu'Aya s'est fait repérer très vite et a commencé à se produire en shows dans les clips et dans les concerts de renoms. Elle est également devenue la danseuse officielle de Colonel Reyel. Vu son grand succès, Krys le roi le la musique Reggae dancehall lui donna le surnom Aya Level (higher level). Aujourd'hui elle est professeur de danse et donne des cours au studio Massaro à Paris. En partageant ses vidéos sur Youtube, elle connaît un succès rapide: plus de 2 millions de vues en quelques mois. A présent, chaque personne qui s’intéresse au dancehall regarde Aya, ses cours et ses chorégraphies. Ci dessous: chorégraphies d'Aya avec quelques danseuses.


Aya Level danse avec d'autres chorégraphes

Aya et ses élèves

Aya et ses élèves

Sources:
https://www.facebook.com/ayadhsoca

dimanche 15 février 2015

Le bonheur de danser avec la personne qu'on aime

Je viens de me réveiller (c’est un peu tard, je sais) et je suis très contente de me réveiller d’une soirée où j’ai eu une très grande surprise, celle de revoir mon ami proche (j’ai bien dit ami) qui est revenu de Turquie et venu me voir à Marrakech. Nous avons célébré la Saint va t’en loin ensemble (et nos 4 ans d’amitié) au théatro (oui, tellement on aime les ambiances festives qu’on célèbre toute les fêtes du monde) et c’est justement pourquoi je veux vous écrire et vous raconter la soirée d’hier. Mon ami est une personne très active qui aime faire la fête, le type de garçon qui part en boîte non pour se bourrer ou pour draguer, mais pour danser et se défouler. Anass, c’est le seul garçon que je connaisse qui danse le reggaeton et évidemment, nous avons passé une bonne soirée à pratiquer cette passion que nous avons en commun.

Je portais ma tenue préférée, celle qui me permet de bien me mouvoir. Mes talons, j’ai dû les enlever pour ne pas avoir de contraintes, car bouger la tête, les hanches d’avant en arrière et faire des petits pas à droite et à gauche ne me suffisent pas.

Tous deux, nous faisons abstraction du regard des autres, nous laissons nos corps bouger naturellement avec la musique et nous nous disons que tout est permis tant que nos mouvements sont fluides et en rythme. Nous prenons plus de plaisir en dansant sur les chansons que nous connaissons, comme le SHEKINI et PERSONALLY de P-SQUARE qui nous ont donné des ailles, nous les avons chanté également. Quand nous avons du mal à trouver la cadence avec les mélodies peu familières ou quand nous apprécions moins la musique qui passe, nous nous asseyons pour nous reposer et boire, lui, ses deux gouttes de whiskey mélangées avec un grand verre de coca et de jus d’ananas (il faut boire d’une façon responsable pour pouvoir ensuite rentrer chez nous) et moi, étant plus mature que lui, je sirote mon virgin mojito (Mojito sans alcool) et si vous croyez que je fais l’innocente de peur que mes parents (qui sont contre l’alcool) lisent mon article, vous vous trompez : moi, je ne bois pas, ce n’est pas notre sujet mais bon, j’arrive à me détendre et à bouger sans boire une goutte.


Nous deux en train de dire koukou à la caméra
Excusez moi si je vous ai trop fait attendre, je n'ai pas pu recevoir les photos. Je garde quand même cette photo de nous deux avec le ballon en forme de cœur géant. (et je remercie encore une fois notre camarade Julien qui nous a pris en photo pour les supprimer après)

lundi 9 février 2015

Reggaeton

L'apparition du reggaeton remonte au début des années 1990, à Panama et à Porto-Rico, mais son développement s'est fait à Cuba et ensuite en Russie avec la chorégraphe Inga Fominikh qui est considérée aujourd'hui comme la reine du reggaeton. Cette danse est une fusion du hip-hop avec les danses latines (Salsa cubaines, salsa portoricaine, kizomba). Elle a un style provocateur qui met l'accent sur la sexualité et qui privilégie les mouvements de rotation des hanches et du corps. Danse à la fois en solo, en couple ou en groupe, elle nécessite flexibilité et rapidité. On la pratique habillé de vêtements décontractés et confortables (Short, t-shirt, espadrilles). Je vous laisse découvrir cette danse à travers la vidéo ci-dessous:
Blackton, Inga Fominikh Reggaeton, 2013

Sources:
http://www.shake-it.su/inga#
http://yandex.ru/video/search?text=reggaeton%20inga%20fominikh&path=wizard&fiw=0.00263372&filmId=On6i0gMh0Cw&fiw=0.00263372
http://vk.com/inga_fomihykh


samedi 31 janvier 2015

Comment se motiver à faire le mouvement du squat chaque jour?


Les toilette turques sont des toilettes au-dessus desquelles on effectue le squat: un mouvement d’accroupi qui constitue un exercice poly-articulaire de force et de musculation ciblant les muscles de la cuisse (principalement quadriceps et ischio-jambiers) et des fessiers. Elles sont, non seulement bénéfiques pour la santé, mais aussi pour l’hygiène : il n’y a aucun contact avec une lunette, contact pouvant être à l’origine de la propagation de maladies ou de microbes. La position accroupie est pour certaines personnes difficilement tenue, on risque aussi de faire jaillir l'urine sur les chaussures et pantalons, mais vu les avantages de ces toilettes, les gens doivent les préférer afin d’avoir des quadriceps et fessiers de rêve. 

Sources :
http://wc.comprendrechoisir.com/comprendre/toilette-turque http://fr.wikipedia.org/wiki/Flexion_sur_jambes 
http://toilettemag.com/histoire-culture/differents-types-de-toilettes/toilettes-a-la-turque/

Pourquoi je danse?

Conseil des arts de l'Ontario, Pourquoi je danse, 2012

Pourquoi les gens dansent? Pourquoi il est bénéfique de danser? Ce sont les questions à lesquelles la vidéo essaye de répondre. Je vais me libérer cette fois d'écrire un long paragraphe: sur la vidéo, tout est dit.

vendredi 30 janvier 2015

Je ne m'appelle pas Azzi


Suite aux événements ayant touché la communauté subsaharienne au Maroc (le meurtre d'un sénégalais suite à une dispute pour une place dans un autocar, les insultes racistes quotidiennes et gratuites à l'endroit des subsahariens, les bavures policières lors des arrestations massives faites à l'improviste...), un mouvement contre le racisme est né le 21 mars 2014 qui s'adresse à tous les marocains afin de contribuer à un meilleur accueil des migrants avec ou sans papiers, à changer les mentalités, à attirer l'attention de l'opinion publique et des média sur le racisme primaire naissant au Maroc et à rappeler l'esprit de tolérance et d'hospitalité qui a toujours régner au Maroc, et ceci à travers le slogan 'Je ne m'appelle pas Azzi' ou 'Masmitich Azzi' qui veut dire 'Je ne suis pas noir'. 
Moi qui est loin d'être raciste, franchement, je ne suis pas amoureuse de ce slogan. Tout le monde sait très bien que chaque individu a un prénom. Moi, quand j'appelle quelqu'un 'Azzi', c'est pour la simple raison que je connais pas son prénom. Je fais de même avec tout le monde, les gens m'entendent souvent dire: 'eh la rousse', 'eh l'asiatique', 'eh la blonde', 'eh lmrakchi' et ce n'est pas du tout insultant. Pour moi, 'Azzi', c'est une caractéristique parmi d'autres. On peut être noir comme on peut être blanc, on peut avoir les yeux verts comme on peut les avoir marron. On s'est tous déjà regardés dans un miroir. Moi, je ne me suis jamais dit que je ne m'appelle pas blanche, parce que je ne m'appelle pas ainsi, quoi que je le sois. Les gens doivent apprendre à accepter et assumer ce qu'ils sont avant de demander aux autres un respect à leur égard. Notre couleur de peau ne fait pas de nous des gens faibles ou fort. Je ne nie pas que le racisme au Maroc, comme par ailleurs dans le monde, existe et continue toujours d'exister, et à mon avis, il faut se protéger et apprendre à être fort au lieu de gémir.
Ci-dessous, un travail que j'ai fait en m'inspirant du mouvement:

Najwa Hakim, Massmitich Azzi, 2014

Sources:
http://www.etudiant.ma/actualite-je-ne-mappelle-pas-azzi-du-racisme-primaire-au-changement-des-mentalites-1399.html
http://www.libe.ma/Je-ne-m-appelle-pas-Azzi_a48122.html
http://www.h24info.ma/maroc/premiere-campagne-contre-le-racismeje-ne-mappelle-pas-azzi/21103


Mouvement du 20-Février

UECSE, Libérez Bard, 2014

Le 20 février 2011, à la suite de la vague de protestations et de révolutions dans d'autres pays arabes connue sous le nom de "Printemps arabe", est apparu au Maroc un mouvement de contestation sous le nom "20 Février". C'est le premier mouvement au Maroc à avoir protesté fortement contre les conditions sociales depuis la succession du monarque Mohamed 6 au trône. Il réclame plus de démocratie tout en dénonçant les pratiques négatives y compris l'abus de pouvoir au sein de la société marocaine.

Le 6 avril 2014 lors d'une importante marche organisée par le mouvement à Casablanca, onze militants ont été arrêtés. Le 22 mai 2014, le tribunal de Première Instance de Casablanca a prononcé des jugements injustes à leur encontre. Cinq d'entre eux ont été condamnés à une année de prison ferme (Hamid Alla, Abdellatif Sarsani, Hamza Haddi, Youssef Bouhlal et Ghani Zaâmoun), quatre d'autres à six mois de prison ferme (Ayoub Boudad, Hakim Sanoukh, Mohamed Harrak et Mustapha Aârass) et enfin deux derniers à deux mois de prison avec sursis et une amende de 5000 dhs (Amine Kabbabbi et Fouad El-Baz).

Le plus jeune parmi eux, Ayoub Boudad (19ans), surnommé Bart Simpson par ses proches, et le personnage que leur comité de soutien a mis en avant pour appeler à leur libération, organisant des sit-in et des flashmobs sous le hashtags #FreeSimpson et ‪#‎FreeKoulchi.


Comité de soutien des détenus du 6 avril, FreeKoulchi, 2014

Ci-dessous, une vidéo de soutien à ce jeune détenu accusé de 'violence contre les forces de l'ordre', racontant, par sa famille, l'histoire de son arrestation‬.

UECSE, Libérez Bard, 2014

Sources:
http://www.huffpostmaghreb.com/2014/05/13/detenus-politiques-maroc_n_5315770.html?utm_hp_ref=maghreb#slide=3730198
http://lautreafrique.info/2014/05/31/maroc-la-justice-des-riches-emprisonne-les-jeunes-militants/
http://www.h24info.ma/h24-tv/lactu-video/video-liberez-bart-boudad/22037
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_du_20-Février
https://www.facebook.com/liberezsimpson


mercredi 28 janvier 2015

La Halla KingZoo

Associer le breakdance et la danse gnaouie, deux danses complètement différentes, n’est pas facile du tout. Ça parrait meme IMPOSSIBLE vu la large différence, pourtant, La Halla kingZoo l’a fait, un jeune groupe de breakdance composé de six personnes qui se sont fixé un objectif, celui de présenter dignement le Maroc partout où ils sont invités à se produire. Ils ont appris la danse dans les rues de Casablanca, et dans la plupart du temps à la place Nevada où les talents se réunissent. Ils s'expriment à travers la culture marocaine en composant des chorégraphies s’inspirant de la tradition. Grace à ce travail, ils ont représenté le Maroc dans de nombreuses compétitions internationales, notamment en Autriche, Allemagne, France, Hollande, Espagne, Sénégal, Portugal et Liban.

Je vous suggère cette vidéo qui représente leur spectacle à Arabs got talent où ils ont été brillants malgré le fait qu’ils sont parti pour la compétition directement de aéroport sans prendre aucune pause de repos. Quelle surprise ils ont réservé au jury !! Bon visionnage!



Le mouvement "Je suis Charlie"

Quand on se moque d’un homosexuel, on appel ça de l’homophobie. Quand on se moque d’un noir on appel ça du racisme. Quand on critique un juif, on appel ça l’antisémitisme. Mais quand c’est un musulman qui est critiqué, ils s’autorisent d’appeler ça, de la liberté d’expression. « Ils », je parle des personnes qui sont solidaires avec les victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo et qui défendent son journal. Ces personnes qui ont créent le mouvement « Je suis Charlie », un mouvement qui défend un journal provocateur, un mouvement purement islamophobe qui essaye de faire croire au monde qu’il suffit de dire ‘Allaho Akbar’ pour être musulman et que l’Islam et le terrorisme sont synonymes.

Dans ces caricatures qui ne font marrer personne, ce n’est pas la liberté d’expression qui est en cause comme on essaye de vous faire croire, mais la provocation et le manque de respect d’autrui. En écrivant ceci sur un statut facebook, j’ai reçu ce commentaire : «On parle de la liberté d’expression, que ça soit offensive ou pas, ça reste une liberté d’expression, si cette liberté est utilisée pour offenser ça reste une liberté utilisée par un individu non respectueux ». Alors, si on encourage aussi la liberté d’expression offensive, non respectueuse, pourquoi se battre contre le terrorisme ? C’est aussi une liberté d’expression, n’est on pas libre d’exprimer notre colère, rage et faiblesse comme on veut ? C’est vrai que c’est une liberté très cruelle et offensive mais ça reste une liberté d’expression. Ne me prenez pas pour une fille dangereuse, c’est leur philosophie, moi je n’encourage que la paix.


Actuellement, je vis à Marrakech pour les études, une ville touristique où les étrangers sont très bien accueillis, on essaye même de parler leurs langues pour qu’ils se sentent chez eux, jamais on a largué un étranger sous prétexte qu’il est chez nous et qu’il doit parler notre langue, des femmes non voilées se montrent librement sans être lapidée. Tout les étrangers que je rencontre ici estiment pour vrai que notre pays islamique ne connait pas le racisme, n’exige sa religion à personne et n’est connu que par l’hospitalité. Comment peut-on traiter l’Islam d’une religion de renfermement et de terrorisme ?

NB: Ce lien m'a aidé à rédiger cet article: http://morin-arte.blogspot.com/2015/01/aimons-nous.html

lundi 26 janvier 2015

Ni putes ni soumises















La violence à l'encontre des femmes existe depuis que le monde est monde et continue toujours à exister. Qu'il s'agisse d'une violence physique, morale ou physiologique, toute femme peut être concernée, peu importe son âge, sa personnalité, son éducation, son origine ou sa religion, et ce fait est une violation majeure des droits de la femme. En 2003, un cri de rage et de colère a été lancé par Fadela Amara et l'a poussée à fonder le mouvement féministe français "Ni Putes Ni Soumises" qui a pour but de lutter contre toutes formes de violences faites aux femmes et de défendre au mieux leurs droits fondamentaux.

Dans son action, et sous son slogan "Laïcité, Egalité, Mixité", le collectif Ni Putes Ni Soumises a notamment mis deux cas en évidence:

• Le premier est celui de Samira Bellil, marraine du mouvement, qui a publié un livre appelé Dans l'enfer des tournantes, racontant sa vie en tant que fille soumise à la loi des cités, violée collectivement à plusieurs reprises, la première fois à l'âge de 13 ans. Effrayée à l'idée de dénoncer ses tortionnaires, elle a dû accepter d'être considérée comme un objet sexuel, aliénée et évitée par sa famille et certains de ses amis. 
• Le deuxième cas était celui d'une jeune fille de 17 ans, Sohane Benziane, brûlée vive à Vitry-sur-Seine par son ex-petit ami, âgé de 19 ans.

Le mouvement a une plateforme dans ses locaux à Paris composée d'une juriste à plein temps, d'un assistant social et d'un psychologue et qui a pour mission d’accueillir les femmes en difficulté.

Si vous souhaitez obtenir de plus amples informations sur le mouvement, veuillez visiter le site http://www.npns.fr/ et avant que vous quittiez le blog, je souhaite partager avec vous mon travail de communication graphique, inspiré de ce mouvement et par lequel j'exprime la honte:


Najwa Hakim, La honte, 2014, technique mixte, 25 x 10 cm

Sources:
http://www.npns.fr/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ni_putes_ni_soumises
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs239/fr/
http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/publications/femviof-fra.php


samedi 24 janvier 2015

La fille en mouvement

Février, franchement tu n’as qu’une envie: t’enfiler un antidépresseur. C’est l’hiver et rien ne semble en mouvement. Tu passes tes journées devant un écran à te réjouir des programmes diffusés lundi et rediffusés dimanche. On pourrait penser à une blague de mauvais goût et pourtant ça semble bien réel. A vrai dire, et profondément sincère, je fais de même. Seulement voilà, 7 minutes de mon temps semblent bien être l’intervalle de mon bonheur. 7 minutes à regarder un épisode de mes dessins animés. Les favoris. Favoris au point de mériter d'être autant partagés. C’est donc en 2009 qu’Oleg Kozouvkov crée Masha i Medved. Ce dessin animé russe qui raconte l’histoire d’un ours qui s’occupe d’une fillette super mouvementée. Ça parait simple mais imagine toi seul(e) à la maison avec ton petit frère ou sœur supporter ses bêtises les plus catastrophiques. L’ours, il les freine avec tendresse, sans penser à la gronder. Eh oui, tant qu’elle est mignonne, elle a moins de problèmes. Petit garçon, j’ai dit mignonne. Ne t’attends pas à un compte Facebook parce que c’est dans un monde imaginaire. Donc, tes yeux et ta salive, tu les ramasses. Et tu réfléchis avec moi à l’existence de cette fille. Pour le faire, c’est par ici ...